Description
Ce caillou dans ma chaussure – l’histoire de Salim
Silène EDGAR
Salim est arrivé de Syrie tout seul. Orphelin, mineur isolé placé d’urgence, adolescent déboussolé.
Nicolas enseigne le français. Professeur, installé, pétri de bons sentiments.
Une demi-année scolaire.
Un compte à rebours particulier pour Salim.
Le récit percutant et perturbant de leur rencontre.
« Ne t’inquiète pas, c’est normal : en France, il y a eu plusieurs guerres au XXe siècle et les arrière-grands-pères sont souvent morts jeunes, on est habitué.
— Ah ! Chez nous, c’est pareil, mais avec les enfants. »
« Les semaines passent assez lentement, quand on a un caillou dans la chaussure. Il ne se laisse pas oublier, il empêche le temps de filer comme il le fait habituellement. »
« Je pense à tous ces politicards tocards qui refusent d’accueillir ces enfants, ces femmes, ces hommes en souffrance. Ces racistes primaires qui ont peur qu’on vienne leur prendre leurs poules, leur voiture, leur boulot, et créent toutes ces séparations, déchirures. Nous le paierons un jour, c’est sûr. »
« Accepter ce système, c’est accepter ça, non ? En tout cas, c’est sans doute ce qu’ils pensent, tous ceux qui sont derrière les frontières, à essayer d’entrer en Europe. Que si nous ne venons pas couper nous-mêmes les barbelés pour qu’ils entrent, c’est que nous cautionnons cette horreur. »
« Mais quand il y a urgence et qu’on n’a aucune solution ?
On ferme les yeux, on se bouche les oreilles et on chante très fort La Marseillaise, c’est ça ? »
160 pages – format poche 11 * 17 * 0,9 cm – reliure dos collé cousu – bandeau illustré
Inédit
Vos avis
« Ce caillou dans ma chaussure est un court roman, poignant et très bien écrit. Silène Edgar a réussi à trouver le ton juste, ce qui n’est pas évident vu le thème abordé.
Nous avons tous des préjugés contre les réfugiés, même les professeurs qui s’en occupent et leur apprennent notre langue. Difficile de ne pas penser à tout ce que l’on entend sur la Syrie, sur les terroristes. (…) C’est un roman tout simple qui a su me toucher en plein cœur. » Coquinnette1974
« Ce court roman de 140 pages m’a touchée, cette histoire de professeur de français qui doit aider un élève allophone nouvellement arrivé sur le territoire, sonne terriblement juste. » Prune42
« Ce récit, écrit sous forme de témoignage, se lit rapidement. On y retrouve l’écriture fluide de l’auteure, toujours aussi efficace. Elle arrive à aborder des thèmes délicats avec des mots simples mais justes, qui résonnent en nous une fois le livre refermé. » Line611