Description
Du fond de mon urne
Maëlig DUVAL
(Salle des urnes, partie technique du crématorium, sur une étagère.)
Les défunts s’éveillent à la mort. Ils sont plus de cent, ils sont en cendres, ils sont à la merci des vivants et ils le savent. Nouvelle arrivée, Romy mêle ses pensées aux leurs, désespère de se disputer une énième fois avec sa mère, scrute les vivants.
Et rêve d’enfin rejoindre l’océan.
Que va-t-elle faire pour qu’on la disperse à la mer, comme elle l’avait demandé ? Attendre que sa famille se décide à suivre ses dernières volontés, ou prendre sa mort en main ?
« Au moins, morte comme elle est, elle ne peut pas regarder en bas. Elle ne peut pas éprouver le vertige des petites choses – seulement celui des grandes, le vertige de l’infini par exemple, mais pas celui d’être sur l’étagère du haut (…) »
« C’est con, quand on est mort on peut pas chercher sur Wikipédia. »
192 pages – format 14 * 21 * 1 cm – reliure dos collé cousu – rabats – bandeau illustré