Description
Les formidables aventures de Jason & Robur journalistes extradimensionnels
Jacques FUENTEALBA
Jason, journaliste extradimensionnel, raconte les reportages qu’il mène avec son frère Robur. Depuis le siège d’une ville médiévale qui a perdu ses dragons, à la quête éperdue du Yéti, en passant par l’immersion dans une ville où tous les habitants semblent faits sur le même modèle, les relations entre les deux frères partent à vau-l’eau… d’autant que l’arrivée de la sulfureuse Tania, transfuge du journal concurrent, ne va rien arranger.
Dans cette intégrale de la première saison, quatre épisodes sur les chapeaux de roue !
Table des antimatières :
Épisode 1 : Malheur au vaincu !
Épisode 2 : Foutu néologisme !
Épisode 3 : L’Abominable Homme des Neiges !
Épisode 4 : Touch me !
Et un bonus !
240 pages – grand format 14 * 21 * 2 cm – reliure dos collé cousu – couverture illustrée avec rabats et jaquette illustrée – ISBN 9782490418466
Première saison intégrale
« Si je ne savais pas, de source sûre, que Dieu est sourd comme un pot, je jurerais qu’il a écouté mes prières. »
« Mais c’est complètement contraire à la déontologie du journaliste ! m’indignai-je.
— Oui, reconnut-elle, pragmatique. Mais c’est bien plus simple et, du coup, plus rentable pour nous.»
Pour la postérité, mon amour-propre et l’image que j’essaie de donner de moi en général, j’aurais voulu dire que je franchis le seuil du Hansburgen avec la démarche altière de l’explorateur retourné chez lui plein d’usage et de raison, après avoir fait un beau voyage… Mais en fait, ma stupide honnêteté de journaliste croyant encore un tant soit peu en la déontologie de sa profession me pousse à te dire la vérité, à toi qui lis ces lignes : je m’effondrai comme un paquet de linge sale aux pieds de Tania Till.
Mouais, enfin, les montagnes, on en a vite fait le tour. Pas de quoi donner le vertige non plus, hein.
Il y a douze mille sept cents ans, quand le premier maître secret créa Shangri-La, il n’eut de cesse de protéger ce temple. Seuls les êtres au cœur pur devaient être en mesure de trouver l’accès à ce havre de paix. Bon, au bout de quelques centaines d’années, se sentant bien seul, il changea son fusil d’épaule en mettant de l’eau dans son vin (ce qui, tu en conviendras, ne dut pas être une opération facile).